C’est une expression que j’ai inventée et qui n’a rien à voir avec des histoires de spectres.

 

Pendant les dix-sept ans et plus qui m’ont été nécessaires pour écrire les sept volumes de Harry Potter (sans compter Le Quidditch à travers les âges, Les Animaux fantastiques et Les Contes de Beedle le Barde), j’ai produit une masse d’informations sur le monde magique qui ne sont jamais apparues dans les livres. J’aimais bien savoir ces choses-là – ce qui est une chance, étant donné que je ne pouvais empêcher mon imagination de déverser toutes ces idées – et souvent, quand j’avais besoin d’un détail en passant, je pouvais tout de suite le trouver dans l’arrière-plan que j’avais élaboré.

 

J’ai aussi été amenée à développer des intrigues qui concernaient des personnages secondaires (ou même tertiaires) et qui n’étaient pas nécessaires aux exigences de l’histoire. J’éprouvais un plus grand déchirement lorsque je devais sacrifier au bénéfice de l’histoire principale des scénarios inventés pour des personnages beaucoup plus importants. Je leur donnais intérieurement le nom de « scénarios fantômes », une expression personnelle désignant toutes ces histoires que je n’ai pas racontées et qui me semblent parfois aussi réelles que le « montage final ». Il m’est arrivé, au cours de conversations avec des lecteurs, de faire allusion à une partie d’un scénario fantôme. Je voyais alors passer sur leur visage une expression consternée tandis que, pendant une fraction de seconde, ils se demandaient si, par inadvertance, ils n’avaient pas sauté quelque part une vingtaine de pages. Je présente mes excuses à ceux que j’ai pu ainsi prendre au dépourvu. Le problème, littéralement, est entièrement dans ma tête.

• Récupère la chandelle sur la cheminée
• Clique sur la feuille en bas à droite de la porte (au niveau du trou dans le mur) pour avoir accès à un texte inédit de J.K. Rowling

 

• Clique sur la lettre sur le canapé pour lire la lettre de Poudlard reçue par Harry
• Récupère la tasse ébréchée devant le feu, à côté de la théière

 

– Il se fait tard et on aura beaucoup de choses à faire demain, dit Hagrid d’une voix forte. Il faut qu’on aille en ville acheter tes livres et tout le reste.

 

1. Dudley Dursley
2. Scénarios fantômes ¶
3. Hagrid
4. Harry Potter
5. Vernon et Pétunia Dursley

Lieux :

1. La cabane au sommet du rocher

Sortilège :

1. Le Sortilège de la Mort

Les Dursley prennent la fuite lorsque de mystérieuses lettres s’abattent sur Privet Drive. Mais les lettres les poursuivent jusqu’à un petit hôtel situé à Carbone-les-Mines, ce qui conduit alors Vernon à emmener sa famille dans une cabane misérable, à moitié en ruine, plantée au sommet d’un gros rocher émergeant de la mer, à bonne distance de la côte. L’oncle Vernon est convaincu que personne ne parviendra à leur livrer du courrier dans cet endroit. La cabane est l’endroit le plus miteux qu’ait vu Harry de sa vie. Il y règne une forte odeur d’algues, les lames du plancher craquent et le vent siffle à travers les fissures des murs. Il n’y a que deux pièces. Dudley est épouvanté de découvrir qu’il n’y a pas de télévision.

 

C’est là que Harry découvre qu’il est sorcier. À minuit, Hagrid cogne sur la porte avec tant de force qu’il l’arrache de ses gonds. Il remet à Harry sa lettre et lui apprend la vérité au sujet de sa famille. La tante Pétunia révèle alors qu’elle savait que la mère de Harry, Lily, était une sorcière. Selon elle, Lily était un monstre. Pétunia admet aussi avoir toujours su que Harry posséderait un jour des pouvoirs magiques. Les Dursley quittent la cabane dès le matin sans Harry.